Théâtre de Carouge

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La Contrebasse

Patrick Süskind

Texte français de Bernard Lortholary

Grande salle François-Simon

du 29 avril au 4 mai 2003

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Objet de discours amoureux et d'une haine féroce, la contrebasse est dévoilée par son instrumentiste comme instrument de travail et parfois de torture. Le musicien raconte, sur les modes alternés de la conférence ex cathedra et de la confession improvisée, son existence tour à tour terne et exaltante. Adressée au spectateur, la confidence mêle courage, mesure et soupirs. Irritation, frustration ou ivresse, tout est en relation avec le n�ud de chagrin qui fait vivre le musicien et le fera peut-être un jour crier le nom de sa bien aimée, «Sarah», dans un silence sacré.

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À travers le rapport passionné et conflictuel que le personnage entretient avec son instrument, s'improvise un cours délicieux sur l'histoire de la musique et sur la pratique de la contrebasse, burlesquement placée dans une fiction à la fois musicologique et tragique. L�orchestre symphonique devient la métaphore de la société, et la contrebasse est l�image de la femme secrètement aimée. Le discours se porte à la hauteur du mythe, mêlant allègrement les évocations absurdes et les éléments rationnels de l'existence.

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Michel Kullmann a créé en français ce monodrame où la parole est donnée à quelqu�un, dont l�activité se dissout ordinairement dans l�orchestre, qui voudrait sentir les projecteurs s'arrêter sur lui. Il le reprend périodiquement depuis vingt ans, parce que ni lui ni le public ne se passent de cette inénarrable partition.

Un spectacle de et avec Michel Kullmann

Jean-Philippe Roy

Lumières

Voyage allemand
Monodrame comique - 20ème siècle
Reprise
Durée 1h30